8ème de finale Coupe de la Ligue BKT : US Orléans 1-2 PSG : La logique respectée
C’est dans un stade plein à craqué et avec une ambiance à la hauteur de l’événement que l’USO recevait ce Mardi soir le PSG pour les huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue BKT au Stade de la Source.
L’arbitre siffle le début du match, et c’est le PSG qui se montre immédiatement dangereux avec Choupo-Moting (1ère). Mais les orléanais ne sont pas venu pour subir, mais pour prendre du plaisir et c’est au tour des locaux d’attaquer sans complexe. Lopy et Cissokho voient tour à tour leur frappe contrée par le capitaine du PSG (7ème, 10ème). Même si les pensionnaires de Ligue 1 garde le ballon outrageusement, les actions peinent à venir et ce sont les orléanais qui se projettent bien à la récupération du ballon. Le Tallec manque de peu sa reprise sur un centre de Cissokho (11ème). Les parisiens commencent à rentré malgré tout dans leur match, et il faut l’intervention de Renault pour repousser le coup franc de Di Maria. Les locaux eux ne changent pas leur jeu et Ephestion manque sa reprise sur un centre de Ziani (25ème). Il faut pourtant l’intervention de l’arbitre de touche pour enlevé le but à Cavani pour un hors-jeu de Choupo-Moting (26ème). Le Tallec reçoit un avertissement un peu plus tard pour une faute sur Thiago Silva (30ème). Puis c’est au tour de Paris d’hausser le niveau. Nkunku obtient un corner que Silva ne parvient pas à bien reprendre (38ème), et c’est l’USO qui craque en premier quand Cavani d’un subtil lobe bat Renault (41ème, 0-1). La fin du premier acte est géré par les visiteurs et Pinaud fait faute sur Di Maria, que Dani Alves tire dans les bras de Renault. La seule minute de temps additionnel ne changera rien au score, et les deux équipes se séparent sur le score de 1-0 en faveur du PSG.
La deuxième période commence avec un changement de gardien. Buffon prend la place d’Areola (46ème). Puis ce sont les visiteurs qui entament le second acte comme ils ont fini le premier. Il faut un Renault très attentif pour annihilé les actions parisiennes (49ème, 54ème, 58ème). La ferveur se fait sentir quand Mbappe prend la place de Di Maria (59ème). Petite réaction d’orgueil de la part de l’USO (62ème), mais ça n’empêche pas les parisiens de continuer à pousser pour faire le break avec Mbappe et Marquinhos (65ème, 66ème). Mais les orléanais ont la tête dure, et certaine individualités suffisent parfois. Lopy à 25 mètres tente sa chance et le rebond trompe Buffon (70ème, 1-1). Changement tactique obligé par le fait, Ollé-Nicolle lance D’Arpino dans la partie au profit d’Ephestion (75ème). Tuchel fait de même et c’est Nkunku qui sort côté parisien, remplacé par Diaby (77ème). Le nouvel entrant ne perd pas de temps, et bien aidé par un contre favorable il réussi à tromper Renault (1-2, 81ème). Dans la foulée, Tell prend la place de Le Tallec (81ème) et Bernat reçoit un carton jaune pour une faute sur Furtado (82ème). Le coup franc et le corner qui suivent sont tous deux tour à tour repoussé par la défense parisienne. Les orléanais poussent malgré tout pour revenir au score et accrocher un nul (87ème, 89ème). Après un face à face remporté par Renault face à Mbappe (90ème), le gardien monte dans la surface pour un dernier corner. Les orléanais poussent encore et encore mais les parisiens ressortent et partent en contre attaque. Mbappe accélère et tire dans le but vide, où Pinaud est la pour sauver les siens du break (90ème). L’arbitre siffle la fin du match, et l’USO s’incline sur le score de 1-2 face au PSG.
Malgré une équipe d’Orléans courageuse, et poussive à la fin du match, les locaux n’auront réussi qu’à faire trembler quelques minutes le PSG. L’aventure en Coupe de la Ligue BKT s’arrête la pour les orléanais, mais cette défaite est de bonne augure pour la suite. Prochain rendez-vous Vendredi à Béziers pour la 19ème journée de Domino’s Ligue 2.
US Orléans 1-2 Paris Saint-Germain
Composition : Renault, Furtado, Mutombo, Bouby, Pinaud, Ziani (c), Ephestion (D’Arpino, 75ème), Lopy, Avounou, Cissokho, Le Tallec (Tell, 81ème).
Buteurs : Lopy (70ème).
Crédit photo : Julien Péron
Article : Thomas Seguin