Un événement « Stade vers l’Emploi » réussi !
Ce jeudi 30 mai, plus de 100 personnes ont participé à l’événement « Stade vers l’Emploi » organisé par la Ligue de Football Centre Val de Loire en partenariat avec la Fédération Française de Football, France Travail et l’US Orléans au Stade de la Source. Un programme « Stade vers l’Emploi » qui se présente comme une méthode de recrutement innovante. Récit.
L’événement a débuté le matin au Stade de la Source par la mise en place d’ateliers sportifs sur le terrain synthétique, mélangeant anonymement demandeurs d’emploi et recruteurs, avant un moment de partage durant le repas du midi qui s’est déroulé au cœur de l’espace de réception de l’USO. L’après-midi, l’anonymat a été levé, les entreprises présentées et les besoins dévoilés, avant de passer à la phase entretien de recrutement dans une ambiance forcément plus détendue. Une journée enrichissante placée sous le signe de la convivialité entre les passionnés de football et les acteurs de l’emploi. Un moment centré sur le job dating sportif afin de faciliter les échanges, le partage des expériences pour explorer de nouvelles opportunités professionnelles et faciliter le recrutement.
Yacine Fekkak (Délégué Régional de l’Association NQT)
« NQT, signifie Nos Quartiers ont du Talent, c’est une association nationale qui fonctionne par délégation régionale. Nous accompagnons spécifiquement les jeunes diplômés d’un Bac+3 minimum vers l’emploi. Nous les aidons à trouver un emploi à la hauteur de leurs compétences, en CDD, CDI ou alternance, par le biais du parrainage car on a un réseau d’entreprises engagées ayant coaché nos jeunes pour accélérer leur insertion. Nous sommes en partenariat avec France Travail mais aussi avec l’USO car nous avons déjà organisé à plusieurs reprises des actions inclusives autour du sport et de l’emploi. »
« Et durant cette très belle matinée, nous avons mélangé les entreprises et demandeurs d’emploi, autour de 10 ateliers sportifs. Des ateliers sportifs qui ont été animés par des éducateur de l’USO et l’UFOLEP. Le but est de travailler l’esprit d’équipe, les compétences transversales entre le sport et l’emploi de façon à ce que les candidats rencontrent ensuite l’après-midi les entreprises autour d’un job dating traditionnel. »
« La matinée a été très positive, on a construit nos 10 équipes avec 8 demandeurs d’emploi et 2 recruteurs de façon à mélanger les personnes tout en préservant l’anonymat. On ne sait pas qui est recruteur et qui est demandeur d’emploi. On ne connait pas non plus le domaine de compétence du demandeur d’emploi. Le but ensuite l’après-midi était de briser l’anonymat entre les deux parties. On espère que l’ensemble débouchera sur des entretiens et que les entreprises trouveront des profils qui les intéressent. »
Françoise Deschamps (Directrice France Travail Orléans Sud)
« Sur Orléans Sud, nous avons un microcosme, une zone importante dite quartier prioritaire de la ville, avec des personnes qui sont un peu plus éloignées de l’emploi, en retrait, et qui ont un peu plus de difficultés à pousser la porte des institutions. L’événement d’aujourd’hui et notamment du matin, est une occasion unique de pouvoir casser les codes, d’innover, de trouver une autre façon de pouvoir rapprocher demandeurs d’emploi et entreprises. »
« Le sport est fédérateur et quand la personne se met en mouvement, elle oublie tout le reste, le naturel revient au galop. Et finalement, c’est l’occasion de se découvrir, à la fois pour les recruteurs et les demandeurs d’emploi, en laissant tomber le masque. Après les ateliers du matin, c’est plus facile l’après-midi car ils ont passé une demi-journée ensemble, le stress est tombé, les codes ont été cassés et ils vont aller les uns vers les autres de façon beaucoup plus spontanée. Et ça va permettre vraiment à chacun d’exprimer ses talents. »
Antonio Teixeira (Président de la Ligue de Football Centre Val de Loire)
« C’est une première dans ce dispositif d’y associer ici le football. L’une des valeurs du Président de la Fédération, c’est l’engagement sociétal et c’est aussi l’insertion par le sport. On mélange toutes les personnes ayant une vie sociale différente, avec une problématique différente. Et sur cette insertion d’aujourd’hui, ça permet aux gens de se libérer. Il n’y a pas d’identité qui ressort. Simplement, peu importe la personne ou le sexe, ils sont tous ensemble, ce qui permet de déstresser, d’avoir le sourire après avoir fait un peu de sport. Le repas commun du midi permet aussi de continuer à discuter et à se connaître. C’est ce qu’on recherche aujourd’hui, le mieux vivre ensemble par rapport à ce que le football peut apporter. J’espère que c’est le début d’une longue collaboration avec France Travail. »
Merci à Floriane Arnoult, de la Ligue de Football Centre Val De Loire, pour les photos.