J1 : La Conf’ de presse !
Premier choc de nos Orléanais, c’est demain face à l’US Concarneau !
Découvrez les mots du coach Xavier Collin et de notre gardien Vincent Viot avant la 1ère Journée de Championnat :
Xavier COLLIN
- Premier match, premier choix, c’est toujours un peu compliqué… ?
C’est d’autant plus compliqué quand on a des joueurs qui font une bonne préparation et qu’on doit en écarter. Ils restent concernés mais on doit en écarter pour le premier match ça reste toujours délicat après une bonne préparation de le faire comprendre.
- L’US Concarneau, 4ème au classement la saison passée… c’est un gros match qui vous attend..
C’est une équipe qui sort d’une très bonne dynamique, qui reste sur 2 très bonnes saisons avec des joueurs de qualité, on connaît la qualité de jeu de Concarneau. Donc on sait que ce sera un match compliqué avec un environnement particulier et un public présent. C’est une équipe qui aime avoir la possession et il y aura aussi beaucoup d’attentes chez eux donc on sait qu’on va devoir faire un gros match là-bas.
- Physiquement, vous avez récupéré …?
Oui oui on a réduit l’intensité et la durée dés entraînements, on a une équipe qui n’est pas à 100% mais qui est sur le bon chemin, on sent qu’il y a un peu plus de gaz. On savait qu’il nous fallait une base solide sur la préparation pour tenir sur la durée, c’est ce qu’on s’est attaché à faire pendant la préparation.
- Point sur les blessés ?
Adrien Pagerie est toujours blessé, Johanne Akassou est en phase de reprise et Steve Solvet poursuit sa rééducation.
- Est ce que vous pouvez nous parler de la nouvelle paire en attaque : Dabasse et Lepaul, en quoi sont ils complémentaires ?
Il n’y a pas de paire, aujourd’hui on joue avec deux attaquants. On a 5 joueurs avec des profils différents : Oumar Gassama, Adrian Dabasse, Esteban Lepaul, Kevin Fortuné et Johanne Akassou. On a essayé pendant la préparation de les faire jouer ensemble pour voir lesquels étaient les plus complémentaires. On aura besoin de ces 5 joueurs sur le long de la saison.
- Avant le premier match il y a de l’impatience, comment on gère ça quand on est coach ?
On sent beaucoup d’impatience des joueurs, on monte en intensité, il y a un peu de pression et de doutes qui arrivent, il y a un peu tous les sentiments qui se mélangent quand on approche du début de la compétition. On a senti beaucoup d’envie ce matin à l’entraînement, il faut retrouver ça demain sur le terrain.
J’ai envie de dire il faut une maîtrise du temps : maitrise des temps forts et des temps faibles c’est très important en début de saison. Il ne faut pas se laisser emporter par l’euphorie qu’on peut avoir dans un début de championnat où on nourrit beaucoup d’ambitions, faut être intelligent dans cette entame de championnat.
Vincent VIOT
- Sacré match pour toi de commencer par affronter ton club de la saison dernière, l’US Concarneau ?
Oui c’est bien, ça remet dans le bain direct, ça reste une belle équipe du championnat.
- Quand tu as vu le calendrier justement qu’est-ce que tu t’es dit ?
Je me suis dis que ça allait être dur, qu’il allait falloir faire un match plein mais je pense que c’est une bonne chose de démarrer la saison sur un gros match d’entrée et il va falloir répondre présent directement.
- Parle nous de l’équipe de Concarneau, ses forces, ses faiblesses, toi qui la connaît si bien ?
C’est une équipe qui aime bien avoir le ballon déjà donc quand elle l’a, elle peut être dangereuse mais si derrière on arrive un minimum à les priver de ballon ça peut se compliquer pour eux. Après pareil, si on met de l’impact dans les duels, si on les titille un peu physiquement ce n’est pas leur point fort donc il va falloir répondre dans ces domaines-là. Il va falloir faire un match plein, être solide défensivement et les piquer dès qu’on le pourra.
- L’atmosphère du stade là-bas a parfois un impact sur l’adversaire …
C’est dur à mesurer quand on fait parti de l’équipe de Concarneau mais j’y étais allé avec Béziers et je sentais que c’était étouffant. Là en plus à ce moment là il tournait moins bien mais l’année dernière il y avais plus de public car ça tournait mieux et c’est sur que ça a un impact mais ça peut aussi transcender l’adversaire.
- Les équipes que vous allez rencontré lors des premiers matchs : Concarneau, Nancy, Borgo, Châteauroux… c’est un début de championnat qui s’annonce compliqué pour vous ou pas forcément ?
Peu importe le calendrier qui serait sorti, on aurait tous senti un calendrier difficile, c’est un championnat tellement exigeant que toutes les équipes sont redoutables. A première vue, peu importe le nom des équipes on ne sait pas, on pourra juger qu’en fin de saison, ce championnat est hyper homogène donc c’est compliqué.
- Comment s’est passé ton intégration et ces semaines de préparation ?
Très bien, le groupe vit bien, c’est une phrase un peu bateau mais tous les joueurs qui sont arrivés je pense qu’ils vous le diront, c’est qu’on se sent rapidement bien dans ce vestiaire le groupe est sain. Après avec la préparation, on a essayé de monter en puissance, après on va encore progresser individuellement et collectivement parce que voilà on se découvre, il y a des automatismes à trouver et à mettre en place. On va avoir encore besoin d’un peu de temps mais même si on n’est moins bon dans le jeu qu’on le sera dans un mois ou deux ils faut être performant de suite car ce championnat aujourd’hui il y a 6 descentes et que deux montées, si on veut faire une bonne saison faut répondre présent directement.